L’Alliance pour la nouvelle classe libérale, ANCL, se dit favorable à la révision de la constitution de la République démocratique du Congo. Mais ce parti qui soutient le chef de l’Etat, veut prendre position sur la posture à adopter sur les points précis sur lesquels cette révision devrait porter.
«La modification de la Constitution doit se baser sur la forme de l’État et le régime politique. Ici, il ne s’agit pas de penser au retour d’un régime autoritaire dictatorial, mais plutôt à un régime démocratique avec des élections au suffrage universel, c’est-à-dire que c’est le peuple qui va se choisir son président de la République, mais au même moment avec son vice-président de la République», nous a confié M. Jules Bavon Muamba.
Et d’ajouter que l’ANCL compte aussi proposer d’élaguer la confusion qu’entraîne certains articles de la Constitution, notamment les articles 4, qui permet la possibilité de création de nouvelles provinces et entités territoriales par démembrement ou par regroupement ; 51, qui impose à l’Etat a le devoir d’assurer et de promouvoir la coexistence pacifique et harmonieuse de tous les groupes ethniques du pays, et d’assurer également la protection et la promotion des groupes vulnérables et de toutes les minorités ; et 217 qui évoque l’éventualité pour la RDC de conclure des traités ou des accords d’association ou de communauté comportant un abandon partiel de souveraineté en vue de promouvoir l’unité africaine.
D’après le président National de cette formation politique, Jules Bavon Muamba, le parti ANCL pourra se prononcer dans les jours à venir avec plus de détails sur la révision projetée de la constitution de la RDC, ceci après le mini-congrès qui sera organisé quant à ce.
Stéphane Joël KANDE